Description du jeu :
Rulers of Nations est une simulation géopolitique de notre monde actuel.
Les joueurs y incarnent des chefs d'État ou de gouvernement (président, roi, premier ministre…) d’un pays qu'ils choisissent au départ, et peuvent agir dans de très nombreux domaines : économique, social, militaire, politiques intérieure et étrangère, environnemental, culturel, etc.
Tous les pays du monde sont représentés avec leurs variables et leur fonctionnement propres.
Le jeu regroupe des phases de gestion économique, de commerce, de wargame, de construction, d'espionnage, de simulation et de manipulation politique.
Deux modes de jeu sont proposés :
- un mode Compétition, jouable en solo ou en multijoueur, qui opposent seize grandes nations (jouées par l'Intelligence Artificielle ou par d'autres joueurs humains). Dans ce mode, tous les 'coups' sont permis pour devenir la première nation du monde. Les joueurs ont la possibilité de choisir des objectifs secrets, qui augmenteront leur score s'ils sont atteints. Un classement des joueurs en ligne, ainsi que la liste des parties en cours sont accessibles sur ce site.
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un mode Simulation, jouable en solo uniquement, dans lequel le joueur dirige une des 170 nations proposées. Une vingtaine de scénarios contextuels avec l'actualité du monde d'aujourd'hui sont disponibles comme par exemple 'Sortie de crise mondiale', 'Afghanistan : nouveau Vietnam ?' ou 'Menaces terroristes aux JO de Londres 2012 !'.
Sur le fond, le joueur-chef de l'État a toujours comme objectif de rester populaire, notamment lors des élections, afin de durer le plus longtemps possible au pouvoir. Le maintien des comptes de l'État et du déficit budgétaire est aussi un élément important pour sa longévité.
Le joueur peut intervenir dans les menus de gestion, sur la carte, lors des rendez-vous et en répondant aux diverses requêtes et alertes.
- les menus de gestion des ministères : plusieurs centaines d'actions et législations sont disponibles. Exemples : répartition du budget entre les différents postes budgétaires, modification du taux de TVA, rallongement de l’âge de la retraite, création d'une nouvelle taxe, limitation des pouvoirs des partis politiques, augmentation des minimas sociaux, changement du mandat du chef de l'État.
Chaque proposition de loi doit être votée au Parlement - pour les régimes démocratiques s'entend -, et celui-ci se détermine en fonction des votes des différents partis politiques présents (qui sont conformes à la réalité).
Le joueur peut aussi agir directement, sans l'aval du Parlement, comme par exemple pour nommer les ministres de son gouvernement, visiter un hôpital, faire une intervention télévisée, fixer son programme électoral, ordonner une enquête des services secrets. Ceux-ci jouent un rôle prépondérant dans le jeu, ils peuvent permettre en autres de connaître les forces militaires d'un pays, d'espionner un parti politique, de lancer des scandales, de faire assassiner un opposant, de mener des opérations de sabotage.
- les actions sur la carte : représentée en 3D avec ses reliefs, les frontières des pays, les villes et les principaux lieux de la planète, la carte peut s'afficher à plat ou en globe, en plein écran ou être zoomée à un très haut niveau de détails. Le joueur peut y mener des campagnes militaires en manipulant précisément chaque unité, une interface wargame et une minimap sont dédiées à cette phase de jeu. Il existe aussi la possibilité de donner des ordres globaux à son chef des armées qui se chargera alors des actions militaires. En cliquant sur une zone de la carte, le joueur peut également accéder à des menus de gestion contextuels à cette zone permettant par exemple de construire une centrale nucléaire, de fermer une ambassade, de créer un événement culturel dans une région.
- les rendez-vous : le joueur a la possibilité de gérer son emploi du temps et de prendre rendez-vous avec une des personnalités de son pays (parmi 300 environ dont chefs de partis politiques, syndicalistes, religieux, militaires, artistes) ou de l'étranger (chefs d'État, chefs d'organisations, stars internationales...). Toutes ces personnalités sont représentées avec un visage en 3D et s'expriment oralement (plus de 6h de dialogues). Lors de ces rendez-vous, le joueur peut être amener notamment à proposer des contrats commerciaux ou des alliances stratégiques à un autre pays, à négocier avec des syndicats, à essayer de manipuler des personnalités politiques ou populaires.
- les requêtes et alertes : tout au long de la partie, des personnalités peuvent intervenir pour donner leur avis, informer le joueur de tel ou tel événement, ou proposer une requête à laquelle le joueur devra répondre (par exemple un vote à une session de l'ONU, l'acceptation d'une demande de démission de ministre, la possibilité de mise en relation avec une 'taupe' d'un gouvernement étranger). Suivant les actions du joueur, les réactions de l'IA des personnalités du jeu, ou les calculs du moteur environnemental, de très nombreux événements peuvent apparaître comme par exemple des grèves, des conflits, des attentats terroristes, des catastrophes naturelles. Le joueur dispose de diverses solutions pour y faire face (négociations, appel aux pays alliés, déplacements de troupes, infiltration d'agents secrets, création de camp de réfugiés…). Pour mieux s'informer encore, le joueur peut consulter le journal hebdomadaire qui relate les principaux événements de la planète.
- Rulers of Nations comprend également un Tutoriel et un jeu Quiz pour tester ses connaissances avec plus de 3000 questions.
Différences et évolutions depuis la version 2009 de Geo-Political Simulator :
Rulers of Nations, Geopolitical Simulator 2, incorpore de nombreuses nouvelles fonctionnalités et améliorations:
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Mode de jeu Compétition jouable en solo ou à plusieurs en réseau (jusqu'à 16 joueurs) : dans ce mode, les joueurs choisissent leur personnage parmi 16 grands leaders du monde actuel. Leur classement est établi en fonction de leurs résultats dans les domaines suivants : popularité, conquêtes militaires, déficit budgétaire, alignement avec les autres pays du monde.
Ce mode de jeu est moins réaliste que le mode Simulation et favorise les prises de risques.
L'IA des chefs d'État gérés par l'ordinateur y a été spécifiquement développée.
Inclus également : classement temps réel et sur internet des joueurs, liste des parties disponibles en ligne, possibilité de choisir des objectifs secrets pour chacun des joueurs, chat.
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Nouveaux scénarios relatif au contexte géopolitique actuel pour le mode Simulation comme par exemple 'Sortie de crise mondiale : qui seront les gagnants ?', 'Afghanistan : nouveau Vietnam ?', 'Menaces terroristes aux JO de Londres 2012 !', 'Iran, nouvelle puissance nucléaire ?'.
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Mise à jour des données économiques et géopolitiques au 30 septembre 2010 : indicateurs économiques, démographiques, croissance, nouveaux chefs d'états...
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Visages 3D : tous les personnages sont désormais représentés avec leur visage en 3D. Tous s'expriment oralement lors des rendez-vous. Les principaux personnages disposent de voix appropriés. Le jeu comporte au total de plus de 6 heures de dialogues.
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Tutoriel interactif et en temps réel : pour aider le joueur à démarrer et comprendre le jeu en douceur, un conseiller interactif l'accompagne dans ses premières actions et la réalisation de ses premiers objectifs.
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Interface spécifique et améliorations pour le wargame avec une gestion des troupes par icônes, minimap 'scanner' activable, plus de 40 types d'unités 3D de qualité technologique différente, avions cargos pour le transport des troupes, gestion détaillée des satellites espions . Les différent niveaux de qualité des armements sont pris en compte dans le calcul de dégats lors des combats. Egalement les joueurs ont la psossibilité d'acheter (secretement ou non) des armement plus modernes à d'autres pays. La recherche technologique permet dans le futur d'obtenir de nouveaux armement n'existant pas au départ de la partie en 2011 (niveaux de qualité 4 et 5)
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Possibilité de construction de stations offshores, de parc d'éoliennes terrestres et maritimes, de champ de panneaux solaires. Les zones plus ou moins favorables à ces exploitations sont prisent en compte dans l'analyse du lieu d'implantation
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Gestion des réfugiés en cas de guerre ou de catastrophe naturelle (migration de population, construction de camps, aide humanitaire).
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Nouvelles actions comme annexion des territoires conquis, indépendance de région, changement de capitale.
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Améliorations diverses : nouvelle interface plus intuitive, vidéos intégrées dans les menus, journal TV, effets 3D sur la carte (notamment pour les combats militaires), nouvelles musiques d'ambiance...
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Jeu quiz 'Testez vos connaissances' avec plus de 3000 questions de politique et de culture générale avec différentes options (niveaux de difficulté, choix de thèmes, mode solo ou multi-joueurs, classement des joueurs sur internet...)
Enfin de nombreux algorithmes on été affinés, ou retravaillés afin de rendre la simulation plus équilibrée, ou plus réaliste suivant les cas.
Le projet GPS :
Développé depuis 2004, Geopolitical Simulator, alias G.P.S, se veut un projet ambitieux et unique en son genre, en permanente évolution, avec une équipe de développeurs et de spécialistes dédiée. Son objectif est de proposer une simulation toujours plus aboutie de notre monde d'aujourd'hui, avec notamment des données mises à jour régulièrement, et de développer de nouveaux scénarios pour prendre en compte l'actualité et les bouleversements géopolitiques de la planète.
G.P.S est un logiciel de la société française Eversim, société spécialisée dans le développement de jeux de simulation en réseau et en univers persistant. Cette société a été créée en février 2004 par les anciens dirigeants de Silmarils, éditeur de jeu vidéo, qui a sorti plus d'une trentaine de produits entre 1987 et 2003.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur site sur le lien suivant :
http://www.eversim.com
Les outils développés par Eversim sont utilisés dans le 'serious gaming' par divers organismes (tel que l'OTAN par exemple) dans le cadre de la formation et de l'enseignement de la politique et de la diplomatie, ainsi que pour réaliser des simulations de crise.